Le narrateur se remémore sa soeur aînée, la pianiste Anna Horberer, qu'il vient de perdre. De Crozon au Havre en passant par Paris, il se souvient de cette femme brillante, de son enfance, de sa passion pour la musique, mais aussi des gens qui l'ont accompagnée : Stéphane, son fils Simon ou encore son mécène Mikaël.
L'auteur aborde les thèmes de la bibliothèque, de la bibliophilie, de la relation entre le général de Gaulle et la littérature, de Malraux ou encore d'Eugène Savitzkaya. Il insiste sur l'importance de la lecture vivante d'un texte ainsi que sur le pouvoir de l'art littéraire face à la barbarie.
En même temps que le décès de son père, survenu le 17 novembre 2015, l'écrivain évoque les événements qui, quatre jours auparavant, ont ensanglanté Paris. Pour lui, cette période noire correspond à une plongée dans un monde d'incertitude et marque le début d'une guerre sournoise et imprévisible.
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